Haut de Cry - 2969m

Haut de Cry est un sommet des Alpes valaisannes qui domine majestueusement les communes de Chamoson et d'Ardon. Il culmine à 2969m d'altitude et est destiné, selon le topo du CAS, aux vrais montagnards. C'est en effet un sommet peu parcouru et peu aisé, avec une partie finale qui n'est pas répertoriée sur les cartes. Mais ça en vaut véritablement le détour, le panorama étant époustouflant !!

Itinéraire de montée :

Depuis l'Airette (1239m), le sentier monte fort dans la forêt, avec quelques troués soit sur Derborence, soit plus haut vers la vallée du Rhône. Au Grenier d'Einzon (en ruine), le chemin devient doux et est à flanc de coteau jusqu'à l'alpage d'Einzon (1668m). On remonte ensuite par un chemin pentu à l'Itre du Bouis (1996m). A partir de là, la sente est faible et les cairns rares tout au long du vallon d'Einzon. Il faut remonter à gauche une épaule herbeuse qui passe par le point 2392m, puis contourner par la droite une barre de dalles schisteuses (T4). On prend alors pied sur un immense éboulis, que l'on traverse en ascendance vers la droite. Le sommet de la pente est raide (40° tout en haut) et permet de déboucher sur l'arête sommitale qui relie les trois sommets. On suit finalement cette arête facile de pierres branlantes jusqu'à la croix du sommet (flanc gauche S). Les tous derniers mètres sont défendus par une brèche invisible jusqu'au dernier moment (dite "brèche inattendue") : passage de II+ court mais un peu exposé et en mauvais rocher.

Départ : l'Airette - 1239m

Dénivelé positif : 1813m

Cotation randonnée : T4

Cotation technique : 3.1

Le départ se fait de l'Airette (1239m), où se trouvent quelques places de parc.

Le sentier, bien en pente, monte tout d'abord dans la forêt.

On passe devant l'alpage d'Einzon, puis on remonte jusqu'à l'Itre du Bouis (1996m).

Après Itre du Bouis, le vallon d'Einzon s'ouvre largement. La sente devient alors faible, et les cairns rares. On remonte une épaule herbeuse côté gauche.

Une belle barre de dalles schisteuses se contourne par la droite (T4).

On évolue dès lors sur un immense éboulis, ce qui rend la progression quelque peu difficile. Il s'agit de se diriger en ascendance vers la droite.

Plus on chemine dans cet éboulis, plus la pente devient raide (40° tout en haut).

On débouche finalement sur l'arête sommitale faite de pierres branlantes, que l'on suit jusqu'au sommet (flanc gauche S).

La croix du sommet est en vue, mais pour l'atteindre il faut encore passer la brèche inattendue (passage de II+ court mais un peu exposé et en mauvais rocher).

De là-haut, la vue est époustouflante et procure une sensation incroyable.

On domine véritablement le Valais central...

Derniers ressauts le long de l'arête, avant d'entamer la longue descente...